Plusieurs types d'appareils sont utilisés pour scanner le ciel,
il y a avant tout les grands radiotélescopes terrestres, dont
le plus connu est sans aucun doute le radiotélescope d'Arecibo
au Puerto Rico.

Il a été construit à même le sol, sur un
cratère. Il mesure près de 310m de diamètre et
c'est le plus grand de notre planète, et par conséquent
le plus sensible pour un appareil unique. Cependant, le désavantage
de ce radiotélescope tient au fait qu'il ne peut voir qu'un tiers
du ciel, car il ne peut pas être orienté. Seul son récepteur
peut être légèrement bougé pour suivre pendant
un court lapse de temps un point fixe dans le ciel.
Il existe d'autres radiotélescopes à travers
le monde, moins grand mais plus maniable comme le radiotélescope
de Parkes en Australie qui fait 64m de diamètre.

D'autres radiotelescopes ont des formes moins ordinaires, comme Big
Ear dans l'Ohio aux Etats-Unis, qui a malheureusemnt été
démantelé en 1998, et qui équivaut à un
radiotélescope de 52.5m de diamètre.

Et bien entendu le fameux VLA (Very Large Array) du film Contact avec
Jodie Foster adapté du roman de science-fiction de Carl Sagan,
un scientifique ayant travaillé sur un des projets SETI.

Outre les radiotélescopes, il y a aussi les interféromètres,
qui peuvent servir a écouté le ciel, avec l'avantage de
pouvoir amplifier le signal venant de l'endroit du ciel visé,
tout en atténuant les bruits parasites venant d'autres parties
du ciel, ou de l'atmosphère lui-même. Voici un projet d'interféromètre
au Pays-Bas, dénommé SKAI.

Le projet Argus, quant à lui, utilise un réseau de petites
paraboles, la plupart tenues par des astronomes amateurs, scrutant le
ciel et compilant les données qui pourront se montrer très
utiles pour les radioastronomes, qui n'ont pas la possibilité
matérielle d'écouter la totalité du ciel et dans
toutes les fréquences possibles.
Les chercheurs n'ont cependant pas fait qu'écouter,
ils ont déjà envoyé un message vers les étoiles...