Le projet SETI@Home consiste a récuperé les données
enregistrées par le radiotélescope d'Arecibo. Ces données
sont ensuite acheminé par avion jusqu'à l'Université
de Berkeley ( il n'y a pas de liaisons haut débit entre le radiotélescope
et l'Université et chaque bande magnétique contient 6
Go de données brut ! ).
Les données sont ensuite découpées par un calculateur
en petits fichiers de 340 ko (c'est le hâchage) qui seront distribués
à travers le web vers les SETIzens qui le veulent bien.
Une fois les différents fichiers récupéres (environ
350 ko soit moins de cinq minutes de connexion) par l'écran de
veille SETI@Home,
celui-ci analyse les données en faisant une transformation de
Fourier rapide ou FFT afin de repérer ultérieurement les
signaux qui pourraient sembler d'origine artificielle et non terrestre.

Les chercheurs de Berkeley s'attend à la participation d'environ
50000 utilisateurs, mais ils ont eu l'agréable surprise de voir
un formidable engouement autour de ce projet et le nombre de participant
dépasse maintenant les 2 millions !!
Pour en savoir plus visitez donc le miroir
français du site de SETI@Home.
Vous trouverez ici
les derniers totaux. Vous pourrez voir ainsi que grâce à
la distribution du calcul, l'équivalant de plus de 200000 ans
d'analyse ont été effectué jusqu'à présent,
l'ensemble des ordinateurs formant le plus puissant super-ordinateur
du monde.
Pour voir la progression du projet avec de jolies petites courbes,
cliquez là.
Vous y trouverez également la partie du ciel déjà
visitée et les premiers résultats. Vous remarquerez alors
que seulement environ un tiers du ciel est visité. Cela est dû
au fait que le radiotélescope d'Arecibo est fixe et ne peut pas
orientié son miroir pour couvrir une plus grande surface du ciel.
Le projet devrait durer trois années pour passer au moins deux
fois sur la même partie du ciel. Après la première
année, c'est-à-dire actuellement, les premiers résultats
sont analysés afin de trouver si certains signaux intéressant
proviennent réellement d'êtres intelligents. D'ailleurs,
avec l'engouement suscité par le projet, celui-ci devrait être
rallongé et étendu à d'autres fréquences
et autres types de signaux, notamment les signaux pulsés.
Mais si au bout.du projet on ne découvre rien, tout ne sera
pas perdu puisque seulement une faible partie du ciel aura été
visitée.